Histoires de Carnevale

Salut,

Je me sens un peu inspiré par nos premières parties de Carnevale, donc voici de quoi recontextualiser le début de la campagne du Vatican, de mon point de vue. En fonction des parties et de mon inspiration, je pourrais être susceptible de décrire plus l'action.




Rapport des activités et des missions de l’évêque de Quimper Victor Stanislas à Venise. Reconstitué pour son excellence à partir du journal de monseigneur et des témoignages de nos agents sur place. 1850 Anno Domini Nostri Iesu Christi.

« Le voyage jusqu'à la sérénissime fut pour moi un temps d'étude et de contemplation. Les ouvrages fournis par la papauté sont, à l'image de cette mission, aussi stimulants que perturbants. Ils me permirent néanmoins de faire mien des pouvoirs légués par notre Seigneur.

C'est cependant inquiet que je fit route vers Venise. Si l'ouverture de la faille en Italie fut cataclysmique, elle a permis à notre mère l’Église d’asseoir son emprise sur des territoires qui jusqu'ici se complaisaient dans un paganisme et une application disons, modérée, de nos pratiques, comme ce fut le cas ici en Cornouaille. Mes échanges épistolaires avec  d'autres prélats laissaient sous-entendre une situation bien différente à proximité de la faille.
Mes agents me mirent en relation avec un érudit local, Il dottore Pasquale, ainsi qu'un représentant du peuple de Venise, le marchand Thibatino Diangelo. D'après nos échanges écrits, tout deux souhaitaient un retour de l'ordre dans la cité, bien que je soupçonnait que cela ne soit que pour leur propres objectifs, et pas pour un retour de la Lumière et de la Foi dans la cité. »

« Mes rêves sont moins plaisants à l'approche de la cité, j'ai du mal à trouver le repos. Il y a des bruits dans la nuit, à l'arrière de mes pensées. L'air … L'air semble avoir changé. Je trouve refuge dans la prière. Je prie pour moi et ceux qui m'accompagne. Mais je prie pour les vénitiens et je redoute les conséquences qu'a pour eux une exposition prolongée à la  Faille. »


Les premiers rapport de l'évêque et nos agents sur place font état d'échanges cordiaux avec ses interlocuteurs à son arrivée en ville. Les citoyens sont bien entendus méfiants mais cela semble être le cas pour toute présence étrangère en ville. Il faut ajouter en sus un sentiment d'abandon par l’Église et de châtiment divin sur la sérénissime pour comprendre que cette méfiance est exacerbée vis à vis de nos troupes. Ce sont cependant les actions de certains prélats et agents de son excellence le pape Clément XV qui feront basculer cette méfiance dans une opposition plus ouverte, voire ouvertement violente.


« Mes visites auprès du signore Diangelo et du dottore Pasquale m'avaient laissées un goût amer dans la bouche. Ce qu'il se passait à Venise était plus inquiétant que ce que je n'avais soupçonné et leurs objectifs semblaient s'être largement éloignés des miens. Mes projets pour quitter San Pietro et m'installer plus loin dans un palazzio abandonné furent entravés. Je soupçonne que l'un de mes interlocuteurs fut à l'origine de la fuite d'informations et des manipulations qui conduisirent des citoyens à prendre les armes contre notre avancée dans la cité. »

L'avancée de l'évêque Stanislas et ses troupes fait l'objet d'un rapport opérationnel indiquant qu'une force réduite de citoyens et d'individus de la pègre prit les armes pour porter atteinte à l'intégrité du prélat et de sa suite. La supériorité des forces papales sur tous les points ne mena qu'à des blessures légères sur les troupes avignonnaises, au contraire des vénitiens, dont certains perdirent la vie lors de l'escarmouche.

« L'opposition qui nous fit face lorsque nous quittâmes San Pietro me fit douter de la meilleure façon d'atteindre mes buts dans la sérénissime. Il apparaissait clairement que j'allais devoir utiliser la force pour contraindre les vénitiens à revenir dans le giron de notre Seigneur. Mais de quelle manière, cela restait à trouver. Je me plongeais dans la prière et l'étude approfondie des manuscrits fournis par Avignon, essayant de maintenir mes relations avec le signore Diangelo et le dottore Pasquale. J'attendais mon heure et des renforts de la papauté avant de frapper à nouveau. »